Le couloir Numérique de la médecine de ville du Ségur de la santé lancé en 2020 s’est vu attribué plus de 500M€ dans le Projet de Loi du financement de la Sécurité Sociale 2022 pour inciter à l’usage du numérique et mettre à niveau l’équipement logiciels des médecins de ville. Ordoclic décrypte les impacts attendus.

Qu’est-ce que le couloir Numérique de la médecine de ville du Ségur ?

Prolongation du plan Ma Santé 2022 qui marquait la volonté de prendre rapidement le virage numérique en santé, Ségur en suit les grands axes. Le couloir numérique se focalise sur les référentiels et téléservices permettant de généraliser l’échange et le parcours de documents numérisés, entre professionnels de santé et avec les patients :

Ministère la santé, en charge du plan Ségur numérique
Ministère de la Santé, avenue Ségur, qui a donné son nom au plan Ségur de la Santé et au volet numérique !

Quel est l’objectif du Ségur numérique ?

Concrètement l’objectif est de proposer aux éditeurs de logiciels de gestion de cabinet médical (LGC) un référentiel à suivre, consistant à intégrer tous ces téléservices et à être capable de nourrir le DMP en envoyant des données par MS santé.

Les logiciels qui implémentent toutes ces spécifications ont la possibilité d’être référencés ‘Ségur’ auprès de l’ANS d’ici mai 2022. Le référentiel peut être trouvé dans les Dossiers de Spécifications de Référencement (DSR) publiés sur le site de l’ANS.

Comment Ordoclic se positionne par rapport au label Ségur ?

Ordoclic est considéré comme un LGC selon la définition donnée par le Ségur* et vise d’obtenir le label Ségur en 2022, une fois que les développements et connexions aux téléservices requis seront finalisés.

Et c’est en bonne voie ! Notre LAP est déjà certifié par la HAS, le pré-requis pour faire de la e-prescription unifiée. L’interopérabilité est au cœur de notre ADN, et nous sommes fiers de participer à l’effort initié par l’État de rendre accessibles à tous les professionnels de santé les téléservices clés de demain. Ces téléservices seront intégrés au sein même de notre plateforme et dans nos solutions ergonomiques et innovantes.

Un financement de l’Etat pour favoriser l’interopérabilité

Une fois le logiciel référencé par l’ANS, un financement peut être demandé à l’État. Ce dispositif dit ‘système ouvert et non sélectif’ (SONS), consiste à verser aux éditeurs pour le compte de professionnels de santé pour la prestation Ségur (la fourniture du logiciel de gestion de cabinet sur le périmètre de ce volet numérique Ségur) un financement sans reste à charge pour le processionnel. La prestation financée couvre six dimensions :

*Note :

Un LGC selon Ségur est un logiciel proposant au moins toutes les fonctions suivantes :

Sources

https://solidarites-sante.gouv.fr/systeme-de-sante-et-medico-social/masante2022/

https://esante.gouv.fr/virage-numerique/segur-numerique-de-la-sante

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